I WANT TO BE A PART OF IT

Bonjour à toutes et tous, curieux de passage ou fidèles de la première heure.

Sentez vous libres de poster des commentaires en bas de chaque article, simple témoignage, critique, conseil.

En prime une petite sélection musicale pour accompagner la lecture, à écouter en mode aléatoire c'est plus sympa :


mercredi 29 août 2012

Samedi 25 août : East Village

Qualifié il y a plus d'un siècle de "petite Allemagne" l'East Village s'est tour à tour imposé comme le symbole de la contre-culture new-yorkaise, dortoir des Hell's Angels, qui hantent toujours les lieux, pour finalement devenir aujourd'hui le creuset de l'immigration des pays d'Europe de l'Est.

Les échoppes de tatoueurs, les boutiques punks, de piercing, qui ont fait la gloire de ce pâté de maison, cèdent dorénavant la place à des restaurants japonais, sud américain. Les Iggy Pop, Jack Kerouac, Bob Dylan qui y ont vécu, les Ramones, Blondie, Talking Heads qui l'ont animé lors de concerts d'anthologie, ne reconnaîtraient plus l'endroit, qui, bon gré mal gré, s'est "bobohiser". 

Heureusement, la façade de l'immeuble 96-98 de la rue St Mark's place, immortalisée par la pochette de l'album "Physical Graffiti" des Led Zeppelin n'a pas pris une ride. 




C'est également à cet endroit qu'au début des 80's, Mick Jagger, vêtu d'un futal blanc et d'un couvre-chef improbables entonne le morceau "wainting on a friend".








Et Dieu merci, le 151 de l'avenue B, maison de Charlie Parker, génie du jazz mort en pleine gloire, est intouchable, grâce à son inscription en tant que monument historique. 






lundi 27 août 2012

Dimanche 19 au lundi 20 : Sturbridge à New York

Il était temps !
Après deux journées moyennes, voire décevantes, la visite du Old Sturbridge Village s'avère passionnante ! http://www.osv.org/

Cette reconstitution d'un village typique de la Nouvelle-Angleterre des années 1790 à 1840 nous enchante ! De plus, le soleil est au rendez-vous.



Après plusieurs heures à arpenter les 80 hectares du parc, nous remontons en voiture et entrons sur l'Interstate 84, direction le Nord Ouest du Connecticut, la vallée de Litchfield pour être précis, cernée par les routes panoramiques. Pourvu que ces bandes d'asphalte soient à la hauteur de nos espérances.

Hélas ! à l'instar des panoramiques 49 et 169 empruntées quelques jours plus tôt, la route que nous sillonnons n'a rien d'exceptionnel, quelques petits villages sympathiques mais sans vie, des lacs entourés de propriétés privées, des forets impénétrables faute de pouvoir se garer. Bref, la déception. 

Quelques recherches nous permettent tout de même d’atterrir dans New Milford, un village un peu plus vivant que les autres, avec des restaurants, des bars, et même un cinéma ! Ouah, le luxe !


 


Une bonne nuit de sommeil dans le lit immense d'un "bed and breakfast" et nous reprenons la route, direction New York, que nous atteindrons en fin de journée, concluant ainsi notre premier périple sur le sol US.

Au final, ce voyage, même s'il ne s'est pas avéré passionnant (mais peut-être partions nous avec trop d'attentes) nous servira de point de repère, que ce soit sur les temps de trajet, le prix des logements, le prix de l'essence...et nous sommes maintenant conscients des pièges à éviter.

L'itinérance permets une liberté d'action totale, c'est sûr, mais comme tout dans ce bas monde, la liberté a un prix, même en dollars !


dimanche 26 août 2012

Samedi 18 août : Westerly à Sturbridge

Ce n'est pas le bout du monde, mais on se croirait pourtant ce matin à la pointe finistérienne ! Plafond bas et crachin.
Qu'importe. Motivés, nous voilà repartis vers la cité balnéaire de Mystic, qui vu le temps est largement moins bondée que la veille. Après avoir arpenté courageusement un des pontons de la ville, nous remontons en voiture, espérant que le ciel sera plus clément à l'intérieur des terres, là ou les routes touristiques du jour doivent nous conduire. 


Alors voilà ! la frustration commence ! Non seulement il fait un temps de chien, mais en plus, les routes panoramiques, bien que jolies, n'offrent pour seul intérêt que de longer les maisons cossues de la bourgeoisie locale, en plein milieu des forets. Et à l'inverse de la France, même si nous sommes conscients qu'il ne faut pas faire de comparaison, il n'y a aucune "aire de stationnement" pour profiter du paysage ! Alors du coup, on avale les kilomètres !

Un arrêt dans la petite ville de Putnam, réputée pour ses antiquaires, nous permets de nous dégourdir les jambes en flânant entre les allées de bibelots, ma foi bien achalandées et variées. On peut même dénicher de la vaisselle de Quimper et des moules à kougelhopf !

Un bref coup d'oeil sur la carte Michelin, qui ne quitte plus les genoux d'Elodie, et nous décidons de mettre le cap sur Strurbridge, petite ville du Massachusetts. Le but est d'y passer la nuit, si possible dans un motel par trop cher, et propre, pour visiter le lendemain matin la reconstitution d'un village de Quaker. Les américains sont fanas de ce genre de "parc à thème" et celui-ci, si l'on en croit les différents avis glanés ça et là, semble être le plus intéressant de tous les Etats-Unis : rien que ça ! Y aurait pas un peu de chauvinisme là dedans ? 

Coup de bol, aujourd'hui, nous n'aurons pas à écumer les motels pour en trouver un correct à prix abordable. Notre premier arrêt est le bon. Du moins, pour le moment...
Accueilli fort sympathiquement et délesté de 60$, la première chambre proposée a dû être occupée fort longtemps par un fumeur de gitanes ! et la deuxième, par un fumeur de gauloises sans filtres ! La troisième chambre, même si elle ne sent pas le tabac froid, ne respire tout de même pas la fraîcheur. On s'en accommodera. 

Briefing de fin de journée sur le lit :

- T'as pas la peau qui te gratte toi ? 
- Ben si !
- T'as une bébette noire sur le mollet ! Une puce !!!! Et toute sa famille !

Et voilà, jackpot ! pas d'odeur de tabac mais une moquette remplie de puces ! 
Direction la réception. Après quelques explications et un remboursement de la moitié de somme versée,  nous revoilà en voiture, à la recherche d'un hôtel, si possible sans compagnons !

On ne vit qu'une fois, ce soir ce sera hôtel de luxe avec jacuzzi dans la chambre de 30m2, lit king size...et sans puces. Rock'n'roll !


samedi 25 août 2012

Vendredi 17 août : Essex à Westerly

6h00 du matin. Fichtre, le soleil pointe déjà son nez à l'horizon, j'aurais dû me lever plus tôt afin de profiter de l'heure bleue. Qu'importe, D90 autour du cou je quitte la chambre sur la pointe des pieds afin de laisser Elodie dans les bras de Morphée.
Quelques pêcheurs, bien plus matinaux que moi, plus taciturnes aussi...ont déjà élu domicile sur un des pontons de la marina. Le soleil se lève gentiment et commence déjà à réchauffer l'atmosphère. Après un mois et demi sans sortir de New York, le calme et la sérénité de ce spectacle rechargent les batteries.



C'est donc le cœur en joie que je rejoins Elodie au Griswald Inn pour un copieux petit déjeuner, et hop, en voiture, direction la gare d'Essex.

Sur le papier, ce tour en train vapeur d'époque couplé à une croisière d'une heure et demi sur le Connecticut à bord d'un bateau au nom évocateur de Becky Thatcher (l'amour de Tom Sawyer) avait de quoi piquer notre curiosité. Au bout du compte, le tour en train ne vaut que par le train lui-même, quelques voitures Pullman d'époque tirées par une locomotive de 1920. La voie empruntée n'a hélas rien d'exceptionnelle, quant au tour sur le Becky Thatcher, il s'avère d'un ennui mortel.



Bref, un coup dans l'eau. Histoire de ne pas jouer les touristes français de base, nous remontons en voiture en nous disant qu'après tout, ce n'est quand même pas tous les jours qu'on voyage à bord d'un train à vapeur. Nous emprunterons un jour celui du Trieux, dans les côtes d'Armor, afin de comparer. http://www.vapeurdutrieux.com/

Prochaine étape : Mystic ! (Rien à voir avec le film Mystic River de Clint Eastwood, tourné à Boston). 
Il fallait s'y attendre, village de pêcheur éminemment touristique, les hôtels sont hors de prix, la ville saturée de touristes. Nous décidons donc de tenter notre chance en périphérie, nous reviendrons sur nos pas demain matin. Allons donc, même à plusieurs kilomètres de Mystic, les hôtels, motels, B&B sont rares et donc onéreux.

La nuit tombe progressivement, l'US1 nous invite à une incursion dans le Rhode Island, qu'étant donnée l'heure, nous acceptons sans broncher. Après plus de deux heures de recherches, nous optons pour un motel de bord de route, à l'américaine. Le confort d'un Formule1 au prix d'un hôtel trois étoiles. Les plages de l'Atlantique ne sont qu'à trois kilomètres, les professionnels du tourisme en profitent...c'est universel.


Demain au programme, visite de Mystic puis direction les routes panoramiques 49 et 169 pour finir à Sturbridge dans le sud du Massachusetts. 


vendredi 24 août 2012

Jeudi 16 août 2012 : de NYC à Essex

9h15 du matin, Chrysler 200 blanche parée, carte Michelin parée, GPS à poste.
Prêt ? partez !
Première étape, sortir de New York, ce qui, même équipé d'un TomTom écran 6 pouces aussi grand qu'un rétroviseur et qui vous prend la moitié du pare-brise, n'est pas une mince affaire.

Passé quelques travaux, quelques bouchons, nous voilà sur la US1 que nous comptons suivre une bonne partie du trajet. Ce n'est pas la route la plus rapide pour atteindre la Nouvelle-Angleterre, mais emprunter une portion des 3846 kilomètres longeant l'Atlantique de la frontière canadienne à l'archipel des Keys en plein détroit de Floride, a quelque chose de magique quand on y réfléchit bien.




Passé Stamford, un arrêt Starbucks à Darien, et une fois franchis Bridgeport et New Haven, nous entamons la route panoramique 146 entre East Haven et Guilford. La ligne jaune serpente le long de la côte entre les résidences secondaires et les plages privées que nous prenons le temps d'admirer. Un arrêt sur le seul parking du coin, désert mais réservé aux invités des propriétaires de villa sème le trouble dans l'univers étriqué d'une résidente. Pas d'affolement madame, nous quittons votre espace vital !


Retour sur l'US1 et direction Essex, petit village de pêcheur en bordure de la rivière Connecticut. Conquis par le charme de cette bourgade, élue "plus joli village des Etats-Unis" il y a peu, nous passerons la nuit ici, au Griswold Inn, unique hôtel de la ville, en plein centre de la très jolie Main Street.
http://www.griswoldinn.com/

Après avoir profité du magnifique coucher de soleil sur la marina, et avalé goulument un hamburger au black seal, l'heure est au briefing. C'est décidé, demain ce sera levé tôt pour faire des photos puis direction la gare d'Essex pour un tour en train à vapeur suivi d'un tour en bateau sur le Connecticut.

jeudi 23 août 2012

16 août / 21 août : Connecticut : Frustration




Le Connecticut, "l'Etat de la Constitution", troisième plus petit Etat des Etats-Unis mais premier au niveau du revenu moyen par habitant...et ça se voit ! 

Petit bout de terre à l'échelle américaine, le Connecticut, historiquement riche, est un pays...frustrant. Non qu'il ne soit pas beau, mais toutes ses beautés naturelles, bords de mer, de lacs, forets, plaines ne sont pas ou peu accessibles car criblées de résidences secondaires infranchissables. No Trespassing ! semble être le cri de ralliement de l'autochtone.

Emblèmes:

  • La devise du Connecticut : « Les déracinés qui s'y sont implantés y prévalent toujours», référence historique.
  • L’arbre du Connecticut : le chêne blanc
  • La fleur du Connecticut : Kalmia à feuilles larges
  • L’oiseau du Connecticut : Merle d'Amérique

Culture

  • Native : La tribu des "Pequots" occupait le Connecticut, surtout la partie Sud Est, bien avant l'arrivée des premiers européens. 
  • Une œuvre littéraire : Même s'ils font plus songer au Mississippi qu'au Connecticut "Tom Sawyer" et "les aventures d'Huckleberry Finn", que Samuel Langhorne Clemens, alias Mark Twain a écrit dans sa résidence d'Hartford, capitale du Connecticut. Si vous désirez lire ces deux chefs d’œuvre, ou les redécouvrir, les traductions de Bernard Hoepffner, bien plus fidèle à la cadence littéraire originale restituent bien le vocabulaire de l'époque. A lire également, l'ouvrage antiesclavagiste et controversé "La case de l'oncle Tom", écrit par la voisine de Mark Twain, Harriet Beecher Stowe. 
  • Une musique : The Carpenters "Close to you". Originaires du Connecticut.
  • Un film : "Les noces rebelles" de Sam Mendes. Tourné en grande partie dans le Connecticut
  • Art : Le Connecticut est réputé pour son mouvement impressionniste, notamment la "Old Lyme school"

Notre but premier était d'emprunter les routes panoramiques (Scenic Road) de l'Etat, en nous référant à l'excellent ouvrage édité par le National Geographic : 
"500 routes de rêves". 



A l'heure estivale, au bout du compte, ces routes ne méritent pas de figurer dans un pareil guide. Les teintes automnales doivent permettre de les admirer d'une autre façon et nous reverrons peut-être alors notre jugement.

Voici résumé, en plusieurs articles, nos 5 jours de découverte...

mercredi 15 août 2012

Mercredi 15 août : Avis de tempête

L'avantage de travailler haut perché, c'est la vue sans vis-à-vis. Et de pouvoir admirer l'orage se préparer à s'abattre sur New York.



Espérons qu'il fera meilleur à partir de demain, pour notre premier road trip au pays de l'oncle Sam.
Photos prises à l'iphone

samedi 11 août 2012

Samedi 11 août : Canevas

Un road-trip, qu'il dure deux jours, des semaines, des mois, ça se prépare. 
Mais pas question de réserver des hôtels, des gîtes, repérer des restaurants, il faut laisser de côté la logistique pour garder l'essence même du voyage : la découverte.

La préparation qui est la nôtre est bien simple : définir quelques lieux à voir, des immanquables, et s'y rendre en empruntant le chemin des écoliers, tout sauf les grands axes. 

Se documenter sur ces lieux à voir, sur ce qui nous attends lors du périple, sans toutefois abuser de photos et d'images qui créeraient une fois sur place une sensation de déjà-vu, aide à replacer les choses dans leur contexte, qu'il soit historique, géographique, culturel...et au bout du compte aide à prendre conscience de la chance que l'on a de se retrouver là, sur place, maintenant. 

Aussi, avons nous choisi, à chaque fois que cela sera possible, d'associer le récit de nos voyages à une personnalité locale, une curiosité, une musique, un roman, un film, sans oublier quelques photos, espérons esthétiques...afin d'éveiller tous les sens.
A la manière d'un Jim Harrison dans son roman "Une odyssée américaine" (http://blogs.rue89.com/cabinet-de-lecture/2010/09/05/jim-harrison-je-ne-comprends-le-monde-que-lorsque-je-lecris-165307) chaque découverte d'un Etat sera introduite par la référence à un animal, une devise, une fleur.  

mercredi 8 août 2012

Mercredi 8 août 2012 : Ca y est !

Il nous attendait tranquillement depuis ce matin dans la boîte à lettres, le permis de conduire américain vient de nous être délivré. Expiration fin août 2015, ça laisse plus de trois ans pour l'utiliser au maximum. Et on va commencer dès la semaine prochaine, direction le Connecticut dans un premier temps, puis là ou nos envies nous guiderons pour continuer : le Rhode Island, le Massachusetts...nous verrons bien. 

Car les Etats-Unis se prêtent merveilleusement bien à ce genre de périple, louer une voiture, tracer là route, bifurquer à gauche, suivre un panneau directionnel au nom évocateur, s'arrêter manger dans un vieux Diner et dormir dans un Bed and breakfast douillet, un motel miteux, un camping en bord de mer... Zéro contrainte. Car après tout : 

"On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas ou l'on va" (Christophe Colomb).


dimanche 5 août 2012

4 août 2012 : Take a look on the west side

Si on vous dit 90°F, ca vous parle ? Le Fahrenheit est la mesure de chaleur américaine. 90°F égale environ 33°Celsius. Oui oui, il a fait très chaud.

Le but premier de la journée était de faire un tour du côté de la brocante d'Hell's Kitchen...ce qu'on a fait, mais très rapidement car tout d'abord ca ne débordait pas d'originalité et ensuite parce que c'était en plein cagnard !!!

On s'est donc fort logiquement dit qu'il ferait meilleur en bordure d'eau...ben on avait tort, il faisait aussi chaud. Impossible donc de visiter l'USS Intrépide car le simple fait d'imaginer la température sur le pont d'envol nous a liquéfié sur place !

Courageusement, nous avons remonté l'Hudson River en empruntant une partie du River Side Park, promenade très agréable, mais certainement encore plus par des chaleurs moins intenses...




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