I WANT TO BE A PART OF IT

Bonjour à toutes et tous, curieux de passage ou fidèles de la première heure.

Sentez vous libres de poster des commentaires en bas de chaque article, simple témoignage, critique, conseil.

En prime une petite sélection musicale pour accompagner la lecture, à écouter en mode aléatoire c'est plus sympa :


vendredi 24 janvier 2014

De San Francisco à L.A : Dernière étape

Nous quittons Santa Barbara en milieu de matinée, par la route 1
Le temps est couvert aujourd'hui et c'est sous la grisaille que nous nous arrêtons à Malibu. Plages immenses, demeures énormes, qu'elles soient au bord de la mer, où sur les hauteurs des montagnes de Santa Monica. Cela ressemble à un concours. C'est à celui qui aura la maison la plus "les pieds dans l'eau", où bien la plus haute, où encore la plus moche...car tout n'est pas de très bon goût.


En bons touristes nous nous arrêtons pour prendre en photo les postes de garde des sauveteurs en mer, et leur pick-up jaunes. Nous avons beau regarder l'horizon, pas de maillot de bain rouge en vue....Il faut dire qu'il n'y a pas grand monde, sorti de quelques promeneurs. Un quinquagénaire a tout de même le courage de faire quelques longueurs dans l'Océan...


Après avoir cherché en vain la maison de Charlie Sheen dans la série "Mon oncle Charlie", nous quittons Malibu, ses falaises, ses collines et ses plages. Dommage que le soleil n'était pas au rendez-vous !

Notre prochaine étape se situe en banlieue de Los Angeles, dans un quartier de maisons Victoriennes. Parmi celles-ci se trouve la maison ayant servi au décor de la série "Charmed", dont Elodie doit être la plus grande fan de l'hexagone ! Nous nous garons. Tout est calme, nous sommes seuls. La maison est habitée, alors on se contente de quelques photos sur le perron de la demeure. Le soleil est de retour et brille au moins autant que le sourire d'Elodie, ravie.


Il est temps d'aller prendre possession de notre chambre d'hôtel, dans le quartier Marina Del Rey
L'établissement est assez luxueux, les chambres sont grandes et la notre offre une vue sur la marina où quelques pélicans gris se reposent. 

Après s'être un peu reposé, nous prenons la direction de Santa Monica et de son Pier. Il y a foule. Thanksgiving oblige, des familles réunies pour l'occasion déambulent gentiment entre les manèges de la fête foraine. Le soleil commence à se coucher, et laisse bientôt sa place aux néons et autres lumières artificielles.


Nous sommes ravis de trouver le panneau marquant symboliquement la fin de la route 66. En même temps, pour le rater, il faut le vouloir !
Non loin de là, nous trouvons un établissement bien sympathique afin de dîner et terminer cette journée sous le signe des anges. 

Le lendemain matin nous décidons d'aller marcher tranquillement sur la plage de Venice Beach. Notre avion ne décolle que dans l'après-midi, nous avons donc du temps devant nous. Hélas, il pleut. Mais ce n'est pas suffisant pour entamer notre bonne humeur.


Un couple de collègues de travail, nous avait mis en garde sur Venice Beach. "On a détesté, c'est rempli de clodos, on est vite repartis". Mais comme nous sommes du genre têtu, nous sommes allés vérifier. 

Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de marginaux. Il est 8h00 du matin et ils sont déjà debout, carburant aux gobelets de café fraichement coulé au Starbucks du coin. Ils ont l'air plutôt tranquilles, installés ça et là. Certains finissent leur nuit. D'autres, du haut du ponton où depuis la plage suivent les péripéties des surfeurs locaux venus défier l'Océan. D'autres encore regardent les coureurs et coureuses venus se donner bonne conscience après les excès de nourriture du Thanksgiving. Les boutiques commencent à ouvrir et nous pouvons faire nos achats souvenirs. Hélas, vu le temps qu'il fait, aucun bodybuilder ne pousse de fonte à Muscle Beach.


Alors oui, il y a beaucoup de marginaux à Venice Beach. Mais après y avoir passé une matinée complète, nous avons trouvé qu'il y règne une certaine harmonie dû à la cohabitation entre surfeurs, sportifs, artistes, marginaux, et les personnes aisées aux belles maisons de bord de mer. C'est un endroit atypique, mais qui vaut la peine qu'on s'y attarde. Une fois de plus, cet avis n'est forgé que sur une expérience de quelques heures sur place. 

Il est maintenant temps de rendre la voiture et de rentrer à New York.

dimanche 19 janvier 2014

De San Francisco à LA : Etape 6

C'est envoûtant un port de pêche qui se réveille.

Pas besoin d'une flotte immense. Quelques chalutiers, quelques barques ondulant sur une mer d'huile, quelques pêcheurs matinaux disputant les poissons à la famille de loutres de mer qui a élu domicile dans le port de Morro Bay depuis quelques années.


L'odeur du café et des viennoiseries émanant des quelques troquets qui ouvrent tôt pour que les courageux aux mains caleuses puissent faire le plein d'énergie avant une longue journée en mer.
Les phoques qui se réveillent lentement, les yeux encore embués et les premières mouettes se laissant planer au gré de la brise qui commence à souffler.

Voilà ce que j'ai pu apprécier ce matin en collant mon réveil à 6h00 du matin. Un microcosme qui sort de sa léthargie sous les premiers rayons chauds du soleil.


Ma dulcinée a terminé sa nuit et m'attend de pied ferme dans la chambre d'hôtel. Nous flânons tranquillement dans les quelques boutiques qui ouvrent chacune leur tour, en quête d'un petit souvenir à ramener.


Puis nous prenons la direction du rocher de Morro Bay. Pour le gagner il faut passer devant une usine aux cheminées immenses...Pas super excitant me direz vous. Mais sincèrement on arrive à faire abstraction de cette masse immense. Il suffit de se tourner vers la mer.

Nous sommes en milieu de matinée et déjà bon nombre de surfeurs s'appliquent à jouer les funambules sur leur planches, sous le regard interloqué des mouettes, et de quelques spectateurs plus occupés à donner à bouffer à des écureuils que les flots de touristes a rendu obèses. On est bien loin du svelte de Tic et Tac !

 

Comme notre petit déjeuner a été frugale, nous décidons de manger un morceau avant de partir. Je tente pour la première fois de ma vie une soupe de clams. Expérience à renouveler. Puis on s'offre une salade chacun. 

C'est à contrecœur que nous quittons Morro Bay. On serait bien restés ici quelques jours de plus. 

Nous décidons de quitter le bord de mer pour nous aventurer dans les terres. La route file à flanc de monts, de coteaux, de ranchs. Tout y est sec et rocailleux.
Nous traversons Solvang, un village danois, là en plein milieu des terres californiennes. Après avoir tenté, en vain, de nous garer nous continuons notre route. Nous irons voir les villages danois au Danemark.

Encore quelques kilomètres sur fond du dernier album de White Buffalo, et nous arrivons à Santa Barbara. La chambre de notre hôtel est petite mais charmante. 

Nous prenons la direction de la jetée puis remontons tranquillement State Street pour y dîner. 

Le changement de décors et d'ambiance, par rapport à Morro Bay que nous avons quitté ce matin est perceptible. Santa Barbara est propre, entretenu, les bâtiments sont beaux, la ville fleurie...mais il lui manque tout de même le petit supplément d'âme et d’authenticité propres aux lieux de villégiature...

mardi 14 janvier 2014

De San Francisco à L.A : étape 5

Cap au Sud !
Mais en douceur. Ce matin on traine, on se prélasse au soleil sur des plages désertes et on respire l'iode à poumons déployés. Des souvenirs d'enfance remontent à la surface. On a tendance à sous estimer la puissance de l'odorat dans l'évocation des souvenirs. Et pourtant, cette odeur de mer, de goémons en plein soleil, ça me rappelle le Finistère...


On traine tellement aujourd'hui qu'il est déjà l'heure de manger. Nous prenons nos quartiers au Whale Watch Inn, petit hameau sur la route 1 qui propose de la restauration, de l'hébergement, une boutique souvenirs et une superette. C'est un endroit très agréable, face à la mer. Très reposant.

Un peu plus au Sud, nous voilà arrivés à un endroit très convoité par les touristes, un sanctuaire d'éléphants de mer. Ils sont là en bande, à se prélasser sur le sable. Ils semblent avoir une vie particulièrement difficile ces mammifères marins ! Ça braille, ça se taquine, ça ronfle...et ça fait le bonheur des enfants et des photographes.


Notre point d'étape de ce soir est la ville de Morro Bay, connue pour son rocher granitique en forme de dôme. Nous abordons la ville alors que la nuit s'amorce. Zones commerciales, zones résidentielles sans charme réel...on commence un peu à se demander ce qu'on est venu foutre ici...

Puis soudain, il faut tourner à droite pour arriver sur le front de mer. Et là, soulagement. Bien que légèrement touristique, ce front de mer est charmant, et vit au rythme des pêcheurs et des plaisanciers. Notre hôtel est idéalement situé, et offre une chambre immense avec vue sur la marina et le rocher. Impeccable.


Le soleil est quasiment couché, alors nous descendons prendre quelques photos. Au loin, nous croyons les reconnaître...Mais oui, ce sont bien eux, le couple d'américains que nous avons croisé la veille au MacWay Falls. Des chasseurs de coucher de soleil !!! Nous entamons tranquillement la conversation avec madame pendant que son mari vise, met au point et déclenche. Ils sont retraités et habitent en banlieue de San Diego. Et durant leur temps libres il prennent la route et se déplacent au grès de leur humeur. Il y a pire comme retraite...

La nuit s'est installée. J'ai envie de poisson. Elo a repéré ce qui, selon Tripadvisor, est le restaurant de poisson le plus fameux du front de mer. Allez hop, en avant Guinguamp. Direction le Galley Restaurant

L'endroit est bondé, il y fait une chaleur à mourir. Le chef est tellement sûr de la fraicheur de ses produits qu'il propose les poissons servis "naked", c'est à dire sans sauce ! Bien évidemment on peut en demander si l'on veut, mais de base, le poisson vous arrive frais dans l'assiette avec seulement son accompagnement. Voilà quelqu'un qui a tout compris. Un poisson frais et sauvage se passe de tout assaisonnement, si ce n'est d'un filet de citron. Alors forcément on s'éclate la panse. Et on est content.


Au loin, la corne de brume raisonne, empêchant Elodie de s'endormir rapidement. Au contraire, ce son me berce et je m'endors sur des souvenirs de l'ile de Bréhat.

Demain nous prévoyons de nous lever tôt pour assister à la vie matinale de ce port de pêche, puis ce sera direction le lieu de villégiature des familles Capwell et Lockridge...vous avez trouvé de quelle ville on parle ?
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