I WANT TO BE A PART OF IT

Bonjour à toutes et tous, curieux de passage ou fidèles de la première heure.

Sentez vous libres de poster des commentaires en bas de chaque article, simple témoignage, critique, conseil.

En prime une petite sélection musicale pour accompagner la lecture, à écouter en mode aléatoire c'est plus sympa :


mercredi 17 octobre 2012

Bilan trimestriel

Cela fait trois mois maintenant que nous nous sommes installés à New York.
L'adaptation a été rapide. Cette ville est tellement médiatisée qu'on a l'impression de l'avoir toujours connu, elle fait presque partie du quotidien.
C'est une mégalopole pleine de paradoxes, de contradictions. Une machine qui avance tel un rouleau compresseur, en force. L'énergie de sa ressource humaine agit comme un ciment. Du coup, un tas de choses scabreuses tiennent et fonctionnent, là ou d'autres villes auraient déjà sombré. 

Le mélange du neuf et de l'ancien, de la richesse et de la pauvreté, de la nature et de la pollution...
Une ville ou il est si facile de prendre un taxi, alors qu'il est si laborieux de prendre le métro. L'exact contraire de Paris.
Une ville ou les églises du 17ème siècle côtoient les buildings modernes, dans un mélange improbable.
Une ville qui fait preuve d'une modernité incroyable dans ses constructions alors que les routes sont délabrées et que les poubelles s'accumulent sur les trottoirs. 
Une ville ou marchant d'un bloc à un autre, on passe de l'asphyxie aux verts pâturages de Central Park.
Une ville qui klaxonne, qui pimpon, qui excite les sens, qui énerve, qui fascine. En perpétuel mouvement, cosmopolite, folle, unique.


En comparaison, Boston et Washington que nous avons visité depuis notre arrivée font office de villes calmes, sobres, reposantes, ou il doit faire bon élever des enfants.

Toutes ces villes, formant la mégalopole Boswash (surface s'étirant entre Boston et Washington) http://fr.wikipedia.org/wiki/BosWash n'autorisent que très peu la sensation d'évasion. Tout ou presque est habité, laissant peu de place à la Nature avec un "N", la sauvage, celle de l'Ouest en somme.

Cela nous inflige un léger sentiment de frustration, mais le salut viendra peut-être de nos futures activités, en cours de planification : weekend dans un chalet des Catskills pour admirer le feuillage automnale, et migration vers le Sud, en Floride et/ou aux Bahamas pour fuir l'hiver rigoureux...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...