I WANT TO BE A PART OF IT

Bonjour à toutes et tous, curieux de passage ou fidèles de la première heure.

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En prime une petite sélection musicale pour accompagner la lecture, à écouter en mode aléatoire c'est plus sympa :


mercredi 4 décembre 2013

De San Francisco à L.A : Etape 1

Les températures commencent à chuter dans la ville de New York et c'est par des températures négatives que nous décollons de JFK. 

Après un peu plus de 6 heures de vol, que je qualifierai de "mouvementé" en raisons de zones de turbulences, nous atterrissons à San Francisco, sous le soleil, et par 20°C. Forcément on passe pour des ahuris avec nos doudounes...

Une fois chez le loueur de voiture Alamo et la paperasse remplie, nous nous dirigeons vers le parking, le sourire aux lèvres car on attend cette petite phrase qu'on aime à entendre "vous avez le choix entre toutes les voitures de cette allée". Sourire de courte durée, car il n'y a plus qu'une seule voiture, le choix est donc vite fait. Notre carrosse pour la semaine sera une Ford Focus rouge. Agréable et pêchue, ça suffit amplement.

Nous quittons l'aéroport afin de gagner la route 1, et la ville de Santa Cruz, en bordure du Pacifique.



Le but de la semaine est d'avaler quelques kilomètres de la route 1, qui longe le Pacifique depuis la frontière canadienne jusqu'à la frontière mexicaine.

Je ne pense pas révéler un secret bien gardé en disant que les américains pensent être les meilleurs en tout, et aiment user et abuser des superlatifs : le plus grand bidule, le plus fabuleux machin, la bière la plus fraîche du monde (si si on l'a vu). En basket professionnel, ils arrivent même à s'introniser champion du monde d'une ligue qui ne comporte que des équipes américaines et canadiennes. Oui oui, les Miami Heat sont champions du monde de basket. 

Bref tout cela pour dire que la Pacific Coastway, la route 1, est réputée ici pour être une des plus belles du monde. Et il faut bien l'admettre, sur ce coup là, ils ont entièrement raison nos amis américains.

Après un arrêt promenade sur la plage de San Gregorio :


puis au phare de Pigeon Point :


et après avoir assisté à notre premier coucher de soleil :


nous voici à Santa Cruz, célèbre pour son Pier, c'est à dire, un long ponton avançant dans la mer, juché sur des rondins de bois et bordée de boutiques, restaurants, mouettes et chalands de touristes. Santa Cruz est également réputée pour sa fête foraine en bord de plage, un peu comme à Coney Island, à New York.

Vue du Pier de Santa Cruz
A l'hôtel, après quelques négociations, nous héritons d'une chambre au dernier étage, au bout du couloir, histoire de minimiser les risques d'être embêtés par des hurluberlus.

Nous rejoignons le Pier, à 5 minutes de marches, flânons dans les quelques boutiques encore ouvertes, priant que les nombreuses mouettes ne nous aient pas pris pour cible...
De part et d'autre du Pier s'élèvent les cris des phoques qui chaque année s'arrêtent ici en masse. Sacrées créatures. Certaines toussent tel un être humain qui aurait bu la tasse...


L'air de la mer, ça creuse. Il est temps de nous avaler un peu de produits de la mer et de goûter les vins de Californie. Autant dire qu'on va se faire une cure de fruits de mer et de Pinot Noir pendant cette semaine ! 

Après un bon repas, malgré une crème brulée complètement ratée qui a mit Élodie dans tous ses états, notre promenade digestive nous mène aux abords de la fête foraine, fermée en cette saison, ce qui lui donne un petit côté lugubre.


S'il fait bon la journée quand le soleil brille, on se rappelle vite que l'on est au mois de novembre et que les nuits sont fraîches. Nous nous sommes fait surprendre, il est temps de regagner l'hôtel pour se mettre au chaud. Nous serons plus prévoyant les jours suivants.

2 commentaires:

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