I WANT TO BE A PART OF IT

Bonjour à toutes et tous, curieux de passage ou fidèles de la première heure.

Sentez vous libres de poster des commentaires en bas de chaque article, simple témoignage, critique, conseil.

En prime une petite sélection musicale pour accompagner la lecture, à écouter en mode aléatoire c'est plus sympa :


dimanche 30 juin 2013

Samedi 1er juin : De Mariposa à San Francisco

Il fait déjà très chaud ce matin quand nous quittons Mariposa et la Sierra Nevada.
Je réalise soudain que nous sommes en Californie, et ce depuis notre entrée dans Death Valley. Je n'avais pas percuté. Et là c'est automatique, mon cerveau fredonne :


D'abord parsemé de collines, le paysage se métamorphose, passant d'immenses étendues d'herbes rases et sèches dans lesquelles paissent des troupeaux entiers de bovins, à des champs de fruits et légumes à perte de vue, dont certains abondamment arrosés.

Il semble que les agriculteurs environnants ne sont pas des férus d'écologie et qu'ils ne maîtrisent pas vraiment le concept d'irrigation, concept dont d'ailleurs ils se beurrent les noisettes.
On incrimine régulièrement Las Vegas et sa périphérie pour usage abusif de l'eau, ce qui n'est pas faux, mais le principal fautif est bien l'agriculteur américain du coin qui, sous le prétexte de fournir l'Amérique entière en fruits et légumes ne se sent pas du tout concerné par l'abaissement du niveau d'eau du Lac Mead et du Lac Powell.

C'est moi où le niveau d'eau a baissé ?

Les gouvernements successifs semblent se satisfaire d'une telle situation, le fleuve Colorado se meurt, tout le monde s'en branle !

Manifestement, le Dust Bowl de 1930, conséquence d'une surexploitation des terres agricoles par les fermiers n'a pas servi de leçon. Témoignage d'une amnésie collective. Seuls les témoins du drame joué dans les États touchés par les nuages de poussière supplient leurs progénitures de ne pas commettre les erreurs du passé. "Arrête de radoter l'ancien ! Y'a du pognon à faire ! Et après moi : le déluge !" ou la pénurie d'eau dans le cas présent...
Il y a décidément des claques dans l'pif et des coups d'pieds dans les cheveux qui s'perdent !
Fin de la digression écolo.

Le Dust Bowl...
et ses conséquences. Photo de Dorothea Lange

C'est avec une certaine appréhension mêlée de tristesse que nous nous engageons sur l'autoroute, son revêtement pourri, son trafic, ses panneaux publicitaires. On était mieux au beau milieu de Death Valley tout de même, sur des routes désertes et en bon état.

L'agitation est le prix à payer pour rejoindre San Francisco et l'Océan Pacifique. Alors soit. 

Après avoir dépassé un champ d'éoliennes puis quelques vallées rappelant les romans de Steinbeck, et l'adaptation cinématographique de "des souris et des hommes" par Gary Sinise, nous dépassons la tentaculaire San Jose et pénétrons enfin dans San Francisco. Il fait beau, mais la différence de température est remarquable, il est temps de déplier les gilets de la valise.


L'hôtel Grant sera notre ultime demeure dans ce périple d'une semaine, et décidément, la qualité des chambres suit une courbe descendante...mais pas catastrophique tout de même. 

Il est encore tôt en cette belle journée de printemps et nous mettons le cap sur Fisherman's Wharf, profitant de ce déplacement pour emprunter le Cable Car et les vieux tramways qui remontent Embarcadero.


Nous sommes samedi. 
Les visites d'Alcatraz sont complètes jusqu'à mardi. 
Nous repartons lundi. 
Faites le compte ! La visite d'Alcatraz : c'est sous les couilles à Jules ! 
Qu'à cela ne tienne, on sait s'adapter.

Pour l'heure, il est temps de déambuler dans Fisherman's Wharf. Les boutiques sont pleines de monde, les lions de mer se dorent la couenne au soleil sous les objectifs des touristes, le Bubba Gump Shrimp est plein. Bref : un samedi ordinaire à San Francisco.

Les lions de mer du Pier 39

A force de persévérance nous finissons par trouver un resto pas trop mal et pas trop plein, dans lequel nous mangeons convenablement et buvons un coup.
La nuit s'annonce tout doucement à l'horizon, le vent se lève, les températures tombent, c'est donc avec courage que nous patientons au départ du Cable Car Powell-Hyde afin de regagner l'hôtel. Plus de 30 minutes d'attente à se peler les miches...mais la première partie du trajet offre une vue sublime sur la baie et notamment sur Alcatraz, le roc. Il est temps d'aller dormir...


jeudi 27 juin 2013

Vendredi 31 mai : de Bishop à Mariposa

Nuit agréable, déjeuner roboratif, c'est dans la joie et l’allégresse que nous mettons le cap sur Yosemite National Park. 




Ayant pas mal de temps devant nous, nous décidons de faire un crochet par Bodie State Park, l'un des nombreux village fantôme que compte la Californie. Si vous passez dans le coin, ne manquez pas cette étape !
Si par flaire, ou afin de vous la péter, vous avez loué un 4x4, tentez la route qui aborde la ville par son accès Sud. Je dis route, mais en fait ça ne l'est qu'à moitié, car tout à coup, en plein milieu, fini le goudron, place à la piste rocailleuse ! Wahouuuu ! Le simple fait de remonter cette piste sauvage sur plusieurs kilomètres en ne dépassant pas le 20km/h vaut déjà le détour. Si vous avez loué une Mini, privilégiez l'accès Nord, plus court et au revêtement moins chaotique.

Dans quelques mètres la route va se transformer en piste rocailleuse

Quelques mètres avant de pouvoir garer votre voiture, un park ranger vous remettra une carte explicative et vous soulagera de quelques dollars. Ce n'est pas cher, et c'est une somme bien investie.
 
Si vous faites partie des gens ayant du mal à réaliser où vous vous trouvez, à imaginer qu'ici au 19ème siècle, bien avant votre passage, se tenait une ville prospère de 10 000 habitants vivant de l'exploitation de mines d'or et possédant écoles, hôtels, églises, banques, bordels, bureau de poste, station essence, quartier chinois...alors passez votre chemin. Si en revanche, vous êtes capable d'une telle gymnastique des neurones, vous ressentirez cette ambiance surréaliste, sensation de laquelle découlera un certain attachement pour ce lieu unique.

 


Tout est resté en l'état, excepté certaines toitures rénovées pour question de sécurité. Le fait est qu'il ne reste plus que 5% de la totalité de la ville, qui a subit de terribles incendies. La rupture du filon d'or a fait le reste. Bodie a littéralement été déserté, et tout baigne dans son jus. Tout. Les fauteuils, les meubles, les lits, le coffre de la banque, les diligences, le comptoir du saloon, les tables dressées, les vêtements...
A croire que le maire de la ville a un jour décrété : On s'casse ! et que tout le monde s'est exécuté, sans rien emporter, sans se retourner.

Le coffre de la banque, toujours en place...mais vide.

Étape forcément intéressante pour les nostalgiques, adeptes du silence, du vent, de l'authentique. Étape obligatoire pour les amoureux des westerns, du rustique, de l'esprit pionnier, de l'Ouest !

Après ce saut dans le temps, cap Lee Vining pour la pause déjeuner où Alain expérimente les ribs de bœuf. Le verdict est sans appel : les ribs de porcs sont meilleures !

Les ribs de boeuf d'Alain

Il est temps d'attaquer la route 120 qui prend de l'altitude dès les premiers kilomètres, à la sortie de Lee Vining. Cette route, également nommée Tioga Road, est fermée une bonne partie de l'année et rouvre en général fin mai début juin. On a donc un peu joué avec le feu en tablant notre programme sur la traversée du parc par ce chemin, mais notre audace a payé.

Tioga Road

Nous sommes aux antipodes des paysages traversés la veille dans Death Valley. Sapins, rivières, animaux sauvages, chutes d'eau, neiges éternelles, sans oublier la plaine marécageuse de Tuolumne. A Quelques heures seulement du point le plus chaud du continent nord américain. Sacré contraste. 





Il faut plusieurs jours pour arpenter les chemins de randonnées de Yosemite, un des parcs préférés des américains. Hélas, faute de temps, nous ne ferons que le traverser, agrémentant notre route de quelques arrêts, le temps de respirer l'air pur et se faire bouffer par les moustiques. Prévoyez un lance flammes, les produits répulsifs achetés en Europe font autant de mal aux moustiques locaux qu'une Tourtel à un bavarois.

Changement de cap, nous quittons la 120 pour la 140, direction Mariposa, ou nous séjournons au Miner's Inn. La qualité des hôtels que nous avons choisi ne va pas crescendo, même si elle reste tout à fait acceptable. Mariposa jouit d'une rue principale plutôt vivante, parsemée de boutiques et de restaurants. La carte de celui dans lequel nous jetons notre dévolu est alléchante, les idées bonnes, l'exécution moins. Le temps de se siffler une dernière Blue Moon dans un bar local et nous rejoignons l'hôtel. Je me demande bien ce que les rangers qui résident dans le seul bâtiment encore habitable de Bodie font à cette heure ci...mais une chose est sûre, j'aimerais bien être à leur place, ne serait-ce qu'une nuit...


dimanche 16 juin 2013

Jeudi 30 : de Las Vegas à Bishop en passant par Death Valley

Il est l'heure de dire au revoir à Donald et de quitter la ville du pêché pour l'aridité du parc national Death Valley (vallée de la mort). Plutôt évocateur comme nom, et qui rappellera certainement à certains le psaume 23 du roi David, et à d'autres une chanson de Coolio. A chacun sa culture.

Quelques minutes après avoir récupéré notre voiture de location, un 4x4 Jeep Patriot, nous quittons Vegas et sa banlieue, ses zones commerciales immenses, ses quartiers pavillonnaires, et nous retrouvons enfin dans le désert, longeant la bande jaune si distinctive des routes américaines, qui s'étire sur des kilomètres de ligne droite, presque à l'infini...pourfandant des villages d'une centaine d'âmes vivant dans des caravanes délabrées...On se croirait dans le clip "like a hobo" de Charlie Winston.




Nous quittons la route 95 par notre gauche, pour nous engager sur la 373 et la vallée Amargosa. On se demande ce qui a poussé des familles à venir habiter ici, et surtout à y rester. Tout n'est que poussière, rocaille, buisson, occuper les enfants ne doit pas être une mince affaire...et comment font-ils leurs courses, où s'approvisionnent-ils ? Bref un tas de questions nous assaillent, certes très terre-à-terre et matérielles, citadines...

Mini tornade

Le panneau est clair : Death Valley National Park : à droite !
Ok messieurs de la voirie, mais avant de s'engager dans la vallée de la mort, nous décidons d'apaiser notre soif dans le débit de boisson du coin. Et quelle bonne idée ! Le hameau en ruine jouxtant le panneau routier est composé d'un bar, fermé, d'un garage délabré, d'un motel qui semble tenir le coup, et...d'un théâtre. Allons bon...quelle étrangeté !

Le garage abandonné
Témoignage d'une activité lointaine

La curiosité et la soif nous aident à pousser la porte du bureau du motel où nous accueille une femme charmante qui nous remets bien volontiers 2 sprite et 2 cocas en échange de 5$.

Je ne peux m'empêcher de la questionner : on est où là exactement madame ? que fait un théâtre paumé au milieu du désert ? est-il encore utilisé ? Elle aime son coin paumé cette dame, ça se voit, ça s'entend, il faut une bonne dose d'amour pour tenir un motel dans un endroit si improbable où les visites de reptiles, scorpions et autres joyeusetés de ce genre doivent s'avérer bien plus nombreuses que les visites d'homo sapiens...

Le théâtre est en parfait état, et accueille toujours de novembre à mars différentes troupes, chanteurs, chanteuses, orchestres, et même certains acrobates du Cirque du Soleil de Las Vegas.

 

Avant de quitter les lieux, nous jetons un coup d’œil au livre d'or du motel, beaucoup de monde y a laissé un mot, dont pas mal de français, de belges. Franchement, l'endroit mérite un stop, voire une nuit sur place, ne serait-ce que pour le silence, le plaisir de passer une nuit dans un motel au milieu d'un bled déserté, lui-même au milieu du désert, installé dans une chambre au confort spartiate et à la climatisation aussi bruyante qu'un train de marchandise...une ambiance à la U-turn.

Il est temps de pénétrer dans la vallée de la mort, le coin le plus chaud des Etats-Unis dans lequel se trouve notamment le point le plus bas de tout le continent nord américain : Badwater, situé à 85.5 mètres sous le niveau de la mer.

Le parc est vaste, il faut choisir les coins méritant une halte. La route 190 nous permet d'admirer Zabriskie Point, lieu même où Antonioni a tourné en 1970 une scène hallucinante de son film éponyme sur fond de contestation étudiante et de libération des mœurs sexuelles. Film anti consumérisme par excellence, le road movie du réalisateur italien n'est pas à proprement parler un chef d’œuvre, mais quelques idées (le ballet entre l'avion du héros et la voiture de l’héroïne en clin d’œil au film "la mort aux trousses" d'Hitchcock), une scène finale où il s'amuse à faire exploser les objets du quotidien, symboles d'une surconsommation décadente et une bande son signée des Pink Floyd suffisent à en faire un film à voir.


Il fait chaud, très chaud, on étancherait bien notre soif.

Pour notre plus grand plaisir, nous atterrissons à Furnace creek Ranch, un oasis de verdure au milieu du désert qui aurait à n'en pas douter fait enrager Edward Abbey. L'endroit est charmant, calme, propose pas mal d'activités pas super écolo (cette manie qu'ont les américains de foutre des parcours de golf là où il n'y pas d'eau !!!!) et offre la possibilité de bien manger et de boire une bière brassée dans les parages. Un petit tour à la superette/magasin de souvenirs du coin et nous remontons à bord du Patriot que nous avons eu la bonne idée de garer à l'ombre. Il fait 46°C.



La route 190 serpente au milieu des étendues désertiques et des dunes de sable, puis d'une manière assez imperceptible, grimpe, provoquant ainsi l'inquiétude du chauffeur qui sent que le moteur peine et que le radiateur souffre.

Des souvenirs de mon précédent passage ici me reviennent en mémoire : Il y a 5 ans, notre guide avait été clair : on roule à 60km/h, sans la clim. Autant dire qu'on a roulé plus d'une heure dans un sauna ! mais quelle vista avait ce québecois. Tous les 4x4 rutilant qui nous doublaient à toute vitesse, fenêtres entièrement fermées avec la clim certainement à plein régime, finissaient immanquablement sur le bas coté, radiateur pété, laissant leurs passagers blasés et contraints d'attendre la dépanneuse en plein cagnard. C'est con hein ? fallait pas faire le malin et appliquer les consignes répétées sur les panneaux de mise en garde tous les kilomètres : Éteignez la climatisation de votre véhicule. C'est pourtant clair non ?

 

C'est donc à une vitesse de 60km/h que l'on sort du parc national, le moteur est sauf, et nous ne nous sommes pas liquéfiés. Quel endroit incroyable, on comprend mieux en parcourant ces paysages, l'idée mise en avant par les adeptes de la théorie du complot, et tonton Michel à Bréhat, selon laquelle les américains n'ont jamais marché sur la Lune mais ont tout tourné ici à Death Valley.

Nous approchons des contreforts Est de la Sierra Nevada, bordés de quelques cours d'eau qui font pousser l'herbe, les arbres. Ça faisait un petit moment que nous n'avions plus rien vu de vert. Quelle belle couleur.

Notre route nous mène paisiblement à la sympathique Bishop, ville étape sur la route 395 qui relie la banlieue de Los Angeles à Reno. Le Creekside Inn où nous passerons la nuit est impeccable, sentiment partagé par un groupe de harleyiste de Chambéry qui sillonnent la Californie pour quelques jours. Bonne nuit messieurs.




jeudi 13 juin 2013

Mercredi 29 mai : Journée à Las Vegas

Et hop, pour se mettre dans l'ambiance : 


Après une bonne nuit de sommeil, les effets des trois heures de décalage horaire entre New York et Vegas se sont envolés. Il est temps de nous mettre en quête d'un petit déjeuner car celui proposé par le Trump se révèle bien cher pour pas grand chose : 14 euros un café/viennoiserie (sans "s"), de quoi faire bondir les gaulois que nous sommes !

Notre Salut vient du Starbucks du coin, rien de bien original, mais ça fait l'affaire, les panses sont remplies.
Au programme aujourd'hui, descente à l'extrême sud du Strip le matin, déjeuner au Harley Davidson Café à midi puis rendez-vous avec les machines à sous du Wynn Casino pour Alain et Maryse et rendez-vous avec la piscine du Trump, ses sofas, ses cocktails...pour Elo et moi. Ambitieux mais faisable. En avant Guinguamp!

La navette mise en place par l’hôtel nous dépose au pied du centre commercial du César Palace, plutôt pratique, et mine de rien, cela nous fait gagner pas mal de temps, et économiser un peu d'énergie.
Ici tout est grandiose, net, les décors sont minutieux, et quelques boutiques méritent qu'on s'y attarde, notamment celle proposant des objets dédicacés par des stars. Au hasard, une guitare ayant appartenu à Bruce Springsteen et signée de sa main. Ou bien encore, une balle de baseball signée de Joe Di Maggio. Il faut être fan, car il vous en coûtera quelques économies tout de même...

 

Après cette escale chez Jules ou Veni, Vidi et pas Vici car nous n'avons pas joué, nous regagnons le strip pour admirer les fontaines du Bellagio, prendre en photo le Paris, flânons dans l'Aria, avant de nous diriger vers le New York, son grand huit, son pont de Brooklyn, sa statue de Liberté...Allez on pousse encore un peu pour admirer l'Excalibur, puis la pyramide du Luxor, et à peine le temps de dire Imotep, nous voilà au Mandala Bay.

 

 

Cette balade nous a ouvert l'appétit, et nous décidons de rebrousser chemin pour aller manger du léger, du concentré de finesse au Harley Davidson Café.
L'endroit mérite qu'on s'y attarde, tout d'abord pour la déco : les motos qui défilent au dessus de la tête des clients, ça ne se voit pas partout, ensuite parce qu'on y mange bien. Le resto offre également l'occasion de se faire tirer le portrait à cheval sur la moto du film Easy Rider. Mais attention, la photo vous coûtera plus cher que le repas !

 

Comme convenu, nous laissons Alain et Maryse au casino du Wynn, très luxueux, et rentrons tous les deux à l’hôtel pour profiter de la piscine.
Enfin, profiter est un bien grand mot...la piscine est si sale qu'on a pas vraiment envie d'y tremper le gros orteil...alors ce sera cocktail sur un sofa, dont certains des coussins n'ont pas du voir une machine à laver depuis l'été dernier...franchement pour un 5 étoiles, ça la fout mal.

Plus tard dans la soirée nous retrouvons Alain et Maryse, plus riches de quelques dollars, et nous mettons en route pour assister au spectacle du Treasure Island, à base de sirènes, de pirates, d'explosions et de feu d'artifice. Un brin culcul la praline comme spectacle, mais ça se laisse voir.

Les sirènes du Treasure Island...on est loin de celles d'Homère

Le temps de dîner et nous regagnons nos chambres. Demain nous levons le camp, direction la Vallée de la Mort...


dimanche 9 juin 2013

Mardi 28 mai : de New York à Las Vegas

Après avoir fait visiter quelques lieux new-yorkais aux parents d'Elodie, nous mettons le cap sur la capitale du jeu : Las Vegas. 
Après 5h30 de vol sans encombres, une ballade en navette avec un chauffeur hongrois aux conseils avisés, nous prenons nos quartiers chez Donald, au Trump Hotel, 5 étoiles.
Premier aperçu de luxe et de démesure une fois plantés au milieu des chambres de 100m2 chacune aux 53ème et 59ème étages, lits king size, baignoire jaccuzzi, douche aussi grande que celle du vestiaire visiteur du stade de France, écran de télé dans le miroir de la salle de bain, bref, ce petit séjour commence bien.

Notre lieu de villégiature pour deux jours

Bon on a quand même pas fait tout ce chemin pour se reposer dans une chambre d'hôtel, aussi luxueuse soit elle, ni pour enfiler les perles, alors hop c'est parti, direction Las Vegas Boulevard, alias "Le Strip"
Le Trump Hotel est idéalement situé pour qui veut découvrir cette ligne droite bordée d'hotels, de restaurants, et de casinos...

Plan du "Strip"

Nous commençons par un peu d'exotisme en furetant du coté du Treasure Island. Constat sans appel : il y a autant de machines à sous dans un casino à Vegas que dans tous les casinos de France réunis...
L'appel du jeton étant trop fort, nous perdons les parents d'Elodie, pris au piège d'une machine à sous au thème de la série "les experts", super bien foutue. Pendant ce temps Elo et moi continuons le repérage du coin. 

Après une petite heure, nous retrouvons Alain et Maryse, dans le même périmètre que là où nous les avions laissé, et plus riches de quelques dollars. De bonne augure pour la suite...

Ce qu'il y a de bien à Vegas c'est qu'on peut voyager sans trop se fouler. Après le Treasure Island qui tropicalise l'ambiance, nous voici à Venise, ses gondoles, ses gondoliers, sa reconstitution de petites rues typiquement vénitiennes, ses restaurants...

  

Bon question restauration on s'est un peu planté de porte d'entrée entre un resto italien aux tarifs normaux et un autre aux tarifs un peu plus élevés...résultat : gain des machines à sous du Treasure Island envolé...Qu'à cela ne tienne, Alain et Maryse vont se refaire une santé au casino pendant qu'Elo et moi attaquons la descente du Strip, en admiration devant les néons, les fontaines, les éruptions volcaniques...

Hommage à Very Bad Trip

Simulation d'une éruption volcanique devant le "Mirage"

Après une première demi journée bien remplie nous amorçons notre retour vers le Trump, sans oublier de récupérer Alain et Maryse au passage bien sûr...il est temps pour nous d'aller faire dormir les yeux...

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