I WANT TO BE A PART OF IT

Bonjour à toutes et tous, curieux de passage ou fidèles de la première heure.

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En prime une petite sélection musicale pour accompagner la lecture, à écouter en mode aléatoire c'est plus sympa :


dimanche 18 août 2013

Road Trip : 20 et 21 juillet - Colorado

Ah l'avion. Ce n'est décidément pas mon moyen de locomotion favori, et heureusement qu’Élodie est là pour me rassurer lors des phases de décollage et d'atterrissage.

Après un peu plus de 4 heures de vol, nous voici à Denver. Montres reculées de 2 heures, récupération de bagages, puis direction le loueur de voiture où l'employé, au demeurant très sympathique, essaye gentiment de nous refourguer des assurances complémentaires et un modèle de voiture supérieur, nous assurant qu'en modèle compact, on va galérer sur les routes de montagnes. T'inquiète mon mignon ! on est là pour flâner et pas pour jouer à "Sébastien Loeb en vacances dans le Colorado".

Après avoir fait le tour des véhicules disponibles, nous optons pour une Huyndaï Elantra blanche.



Cette fois ci, nous ne roulerons pas en voiture américaine, les quelques Chrysler disponibles affichent pas mal de kilomètres au compteur et arborent de magnifiques éraflures sur la carrosserie qu'un esprit malhonnête pourraient nous attribuer lors de la restitution. L'Elantra sent encore le neuf et n'a vécu que 600 kilomètres. Le choix est donc vite fait.

Estes Park, au pied du parc national des Montagnes Rocheuses et première étape de notre road trip, n'est qu'à 1h30 de route de Denver, route sur laquelle nous sommes étonnés de voir autant de cyclistes.



C'est une ville très agréable, à la rue principale vivante, et traversée par la rivière "Big Thompson". Nous avons réservé deux nuits dans un chalet en bois au Rockmount Cottage, qui surplombe la rivière. Très bon choix. Les proprios sont sympas, le chalet joliment décoré et surtout...quel calme !


 


L'après-midi est déjà bien entamée. Nous décidons donc d'arpenter la rue principale d'Estes Park, jalonnée de magasins de souvenirs, de boutiques d'art et de restaurants. Nous sommes samedi, il y a foule. Après avoir avalé vite fait bien fait un sandwich, nous rentrons au chalet. 

5h00 du matin, je décide de me lever en même temps que le soleil afin de faire des photos. J'ai dans l'idée que plus le séjour va avancer moins j'aurai le courage de me lever si tôt. Ce qui va se démontrer.

Entrée de service du Rockmount Cottage

Big Thompson River - pose longue


Après 2 heures d'errance et d'essais photographiques, je rentre au bercail, Elodie vient de se réveiller et n'avait même pas remarqué mon absence. Je ne sais pas trop comment je dois le prendre...

Comme nous ne sommes là que pour deux jours, nous n'avons rien acheté pour prendre le petit déjeuner et nous dirigeons vers le Starbucks repéré hier, pour une dose de jus de chaussette et de chocolat chaud à la crème fouettée, accompagnés de tranches de cake.

Sur la route du retour, un cerf et une biche paissent gentiment au bord de la route, proches des habitations, ce qui n'a pas l'air d'émouvoir le moins du monde les autochtones, au contraire de nous qui arrêtons la voiture pour mitrailler les premiers d'une longue série d'animaux que nous rencontrerons tout au long de notre périple.



Après une matinée glandouille, notre après-midi est consacrée à la randonnée dans le magnifique "parc des Montagnes Rocheuses".

Manifestement, nous ne sommes pas les seuls à avoir choisi de marcher autour du Bear Lake (lac de l'Ours) car tout le monde semble y converger. De fait, les navettes du parc libèrent leurs flots de touristes au pied du lac, dont le tour nous prend approximativement 20 minutes. Élodie et moi sommes les seuls hurluberlus habillés en tenue de randonnée, et faisons tâche au milieu de la panoplie du parfait touriste américain : jean-tongues-rayban-iphone. Changeons de coin avant que la moutarde ne me monte au nez. 

Nous optons pour une marche un peu plus longue qui doit nous permettre de voir des chutes d'eau.



Le sentier est moins fréquenté, ce qui ne nous empêche pas de tomber sur un groupe de zouaves qui a décidé d'attaquer le sentier en jean Diesel, tshirt Abercombrie et tongues brésiliennes. Je m'arrêterais bien pour leur expliquer qu'à chaque situation sa tenue et qu'attaquer la montagne fringué en citadin est tout aussi dénué de sens que d'aller nager le crawl à la piscine municipale en combinaison de cosmonaute. Passons, pas de violence, c'est les vacances. 

Les quelques kilomètres d’ascension valent l'effort et c'est avec soulagement que nous atteignons les chutes d'eau, et la vue sur la vallée.



Notre regard est soudain attiré par un chimpmunk, là au milieu du chemin, dressé sur ses pattes arrières, fier comme un bar-tabac.
Nous nous approchons tout doucement avant que celui-ci file à toute vitesse se planquer entre les rochers, aussi furtif qu'un pet de lapin sur une plaque de verglas !
A bien y regarder, il n'est pas le seul représentant de son espèce. Une dizaine de ses congénères quadrille le terrain, attendant que les marcheurs de passage leur donnent quelques fantaisies à grignoter, tendant les bras vers eux comme pour les supplier.
Ils semblent avoir perdu leur instinct sauvage et je me demande bien comment ils font pour se nourrir en dehors des semaines d'affluence de touristes.
Un de ces sympathique rongeur vient d'entamer un paquet de gâteaux apéros laissé sur le chemin, il s'en foure plein les joues...A quelques centimètres de son festin trône une pomme à peine entamée. Il n'y prête même pas attention. Triste résultat d'un tourisme de masse par lequel l'Homme parvient à rendre obèse des animaux sauvages. Vive l'Amérique.



Mine de rien, nous avons pas mal crapahuter cet après-midi, il est temps de reprendre des forces. Nous optons pour un restaurant un peu à l'écart de la rue principale dans lequel il n'y a pas grand monde, ce que l'on peut interpréter de deux manières : soit la nourriture est mauvaise, soit le restaurant est quelques mètres trop loin de la zone d'activités. D'humeur optimiste ce soir, nous poussons les portes du restaurant. Bingo !

Ce qu'il y a de bien après avoir accompli un effort c'est qu'on redécouvre des plaisirs simples. Comme celui de boire une bière locale bien fraîche, et de déguster une truite de rivière accompagnée de légumes croquants. On dira ce que l'on voudra, un bon dîner fait oublier les désagréments de la journée. 

Demain, nous quittons le Colorado, direction le Nebraska.


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