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lundi 9 septembre 2013

Road Trip : 28 juillet : Valentine et ses alentours

La météo, clémente depuis le début de nos vacances, nous joue un vilain tour pour cette deuxième incursion dans le Nebraska. Le choix de s'arrêter à Valentine était motivé par la possibilité de naviguer en canoë sur la rivière Niobrara, une des plus belles des États-Unis. Hélas, le temps est très gris et le thermomètre n'atteint même pas les 20°C. Un peu limite pour une virée sur l'eau. Il va falloir trouver un plan B.

En attendant de trouver l'inspiration, nous commençons par une visite de la rue principale de Valentine, qui s'avère très rapide car, dimanche oblige, les magasins sont fermés, transformant la bourgade en ville fantôme.

Valentine, Nebraska, un dimanche matin...

Notre choix se porte finalement sur le refuge d'animaux sauvages de Valentine, un grand parc à ciel ouvert dans lequel cohabitent les bisons et les chiens de prairie. L'endroit est très calme, et nous ne croisons aucun animal. Pas de veine. Nous finissons par tomber sur un corral abandonné, offert au vent, à la rouille et aux herbes folles, colonisé par les hirondelles.

Coral à l'abandon.

Quelque peu déçu, nous rebroussons chemin, ralentis par quatre chevaux qui ne veulent pas nous laisser passer car ils ont décidés de camper là, en plein milieu du passage.

A force de psychologie équine et de chansons douces, ils finissent par nous laisser passer.
Avant de sortir du parc, nous tentons tout de même le dernier chemin praticable. Au bout de quelques mètres Élodie aperçoit au loin un bison, puis le reste de sa horde, composée de 11 têtes. Ça fait léger par rapport à la centaine de bisons que l'on a vu à Custer Park. Mais on ne voit pas cet animal sacré tous les jours, alors on se contente de notre sort, bien contents.

Le chef de la horde.

Le soir venu, nous décidons de tenter l'aventure au restaurant "Peppermill", la place gastronomique de la ville si l'on en croit Tripadvisor. C'est Élodie qui en a eut l'idée après avoir lu, dans le roman de Jim Harrison "une odyssée américaine", que le héros du livre s'y arrêtait pour dîner, juste avant de prendre une chambre au Motel Raine, justement là où nous dormons...

La réputation du restaurant n'est pas usurpée, on y mange très bien.

Il est encore tôt, aussi nous décidons de boire un dernier verre au bar lounge du motel. La patronne est là, fidèle au poste, entourée de quelques habitués qui après quelques minutes finissent par nous demander si Paris est aussi romantique que dans les films, et quelles sont nos spécialités culinaires.
En chauvin de base nous confirmons le caractère romantique de la capitale hexagonale et citons au hasard quelques plats servis en France. Les cuisses de grenouilles et les escargots les laissent perplexes et grimaçants.

Au fil de nos conversations avec la gérante, nous apprenons que l'établissement appartenait aux parents de son mari, qui, dans le cadre de son travail, est souvent en déplacement. Du coup c'est elle qui gère courageusement le motel, et elle fait du bon travail.

Demain, nous quittons le Nebraska en prenant la "route des hors la loi" jusqu'à Sioux City, dans l'Iowa.

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